La huitième édition du Festival d’opéra de Québec : La Flûte magique de Robert Lepage et d’autres grands moments lyriques
jeudi 9 août 20189 août 2018
Numéro spécial estival
(No 2018-26)
Le salut de Robert Lepage et des membres de la distribution de la nouvelle production de
Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart
Festival d’opéra de Québec, 2018
Photographie : Daniel Turp
Le blogue québécois d’art lyrique est de retour, pour ce numéro spécial estival, que je tenais à rédiger, même s’il interrompt son congé estival et celui du blogueur lyrique, pour vous dire quelques mots sur les évènements de la huitième édition du Festival d’Opéra de Québec auxquels j’ai eu le plaisir d’assister. Je compte publier plusieurs critiques des productions et concerts que j’ai vus dans notre capitale nationale entre le dimanche 29 juillet et le vendredi 3 août 2018 dans L’Opéra- Revue québécoise lyrique, comme le feront également deux autres de ses collaboratrices, Irène Brisson et Chantal Parent.
Dans une mise en scène signée par Robert Lepage, l’événement-phare du festival de 2018 aura été sans contredit la nouvelle production de Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart. J’ai assisté à la première du 31 juillet et ai récidivé le 2 août en me présentant à nouveau à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec pour la deuxième représentation- qui affichait comme toutes les autres COMPLET… en me procurant, grâçe aux bons soins du directeur à l’administration Fablen L’Heureux un billet me permettant d’occuper un strapontin à la corbeille !
Scénographe d’exception, Robert Lepage a fait des personnages de cet opéra féérique de Mozart des magiciens et illusionnistes, donnant d’ailleurs l’occasion à Papageno, qu’a incarné avec brio le baryton-basse Gordon Bintner, de se transformer en prestidigitateur. Il a de plus eu recours à la technique du black art, faisant appel à des manipulateurs vêtus de noir et d’autres accessoires cachés par des linceuls noirs, pour faire tantôt léviter Papageno, tantôt transporter les trois esprits sur des tapis volants. Fidèle à l’esprit franc-maçonnique de l’œuvre et mettant par ailleurs sa mise en scène au service de la musique – et du deuxième opéra national allemand de Mozart, Robert Lepage entraîne le public dans cette quête de sens auquel invite le livret d’Emanuel Schikaneder et qui affirme, comme l’écrit le musicologue Bertrand Guay dans l’excellente note de programme, « le droit pour l’’homme ordinaire de n’aspirer à aucune élévation particulière, sinon celle de vivre honnêtement et de jouir des plaisirs simples de l’existence ».
S’agissant de la distribution et de cette panoplie de personnages inspirés du roman Les mystères égyptiens d’Ignaz von Born, la prestation de Gordon Bintner dans le rôle de Papageno est de très haut niveau. Au plan dramatique, il rend le personnage aussi drôle qu’attachant, et au plan vocal la voix est toujours juste et belle. La performance vocale de Frédéric Antoun en Tamino est aussi digne de mention, bien que la théâtralité n’est pas toujours au rendez-vous. Se distinguent aussi les trois premières dames, la soprano Lyne Fortin se démarquant par ailleurs de ses deux collègues, les mezzo-sopranos Allyson McHardy et Megan Latham. C’est au ténor Éric Thériault que l’on doit les moments les plus amusants de La flûte enchantée et celui-ci incarne brillamment le personnage de Monostatos. Connues du public du festival du fait de leur présence respective dans La Damnation de Faust et The Tempest, la basse John Relyea et la soprano Audrey Luna n’étaient pas dans la meilleure forme vocale et les prestations de l’un ou l’autre dans leurs rôle respectifs de Sarastro et de la Reine de la nuit ne furent guère convaincantes. Il faut espérer qu’ils retrouveront leurs moyens s’ils font partie, comme on peut s’y attendre, de la distribution de la production qui sera présentée au Metropolitan Opera dans un avenir rapproché. Il en est allé de même pour la Pamina de Simone Osborne qui n’a pas réellement réussi à insuffler de vie à ce personnage si central à l’opéra. Le duo de prêtres qu’ont formé le baryton William Desbiens et le ténor Louis-Charles Gagnon et celui d’hommes d’armes qu’ont incarné le ténor Guy Lessard et la basse Michel Servant se sont fort bien acquittés de leurs tâches, comme ce fut également le cas des jeunes artistes qui ont personnifié les trois esprits, les sopranos Gabrielle Lapointe et Marie-Louise Duguay et l’alto Clara Magnan Bossé.
Frédéric Antoun (Tamino)
La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart
Festival d’opéra de Québec, 2018
Photographie : Louise Leblanc
Si les décors de Jamie Harrison et les éclairages de Simon Wilkinson étaient sobres et que le dépouillement voulu par Lepage était bien servi par ce choix, ce sont les costumes conçus par Kym Barrett qui ont véritablement – et avec raison – ébloui le public. Fantaisistes comme ceux des trois dames, surréalistes come celui de le Reine de la nuit, saisissants de beauté comme ceux de prêtres d’Isis et d’Osiris, ces costumes vont donner une identité à cette production, comme les décors de Marc Chagall l’ont fait pour une autre production de La Flûte enchantée présentée au Metropolitan Opera de New York en 1967.
Les trois dames Lyne Fortin, Megan Latham et Allyson McHardy
La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart
Festival d’opéra de Québec, 2018
Photographie : Louise Leblanc
Dans sa direction musicale, Thomas Rösner tire le meilleur parti de ces instrumentistes lyriques maintenant avertis que sont les membres de l’Orchestre symphonique de Québec et s’acquitte avec efficacité la responsabilité qui lui incombe de mettre en valeur les multiples interprètes sur scène, Le chef des chœurs Réal Toupin démontre à nouveau l’immense potentiel des choristes de notre capitale nationale qui réussissent encore une fois à impressionner, tant au plan de leur jeu que de leurs voix.
Si La Flûte enchantée a su toucher le cœurs et esprits des mélomanes rassemblés à la salle Louis-Fréchette du Grand théâtre de Québec, l’accueil réservé à Robert Lepage s’est avéré fort en émotion, le public l’ovationnant deux fois plutôt qu’une. D’abord avant le début de la représentation après la mention par l’éloquent président du Conseil d’administration du festival, Pierre A. Goulet, de la nouvelle collaboration de l’artiste de Québec – la cinquième après Le rossignol et autres fables (Stravinsky) (2011), The Tempest (Adès) (2012), La Damnation de Faust (Berlioz) (2013) et L’amour de loin (Kaija Saariaho) (2015) – avec l’évènement mis au monde par Grégoire Legendre et, ensuite, lors du salut final lorsque Robert Lepage s’est joint aux interprètes et au chef, ainsi qu’à ses collègues d’Ex Machina, qu’il a comme toujours mis en valeur, pour recevoir les réactions du public. Ces élans de solidarité n’ont sans doute pas laissé le grand metteur en scène indifférent et semblaient avoir même ému celui dont les spectacles Slav et Kanata ont fait l’objet de protestations au nom du concept d’appropriation culturelle.
Vous pourrez lire sous peu la critique de la musicologue Irène Brisson qui sera diffusée sur le site électronique de L’Opéra– Revue québécoise d’art lyrique et publiée ultérieurement dans le numéro 17 (Automne 2018). D’ici là, vous pouvez aussi lire les critiques de Christophe Huss dans Le Devoir (« Mozart, Lepage et la vision de l’âme »), de Josiane Desloges dans Le Soleil (« La Flûte enchantée : une fine pluie de magie »), de Samuel Croteau sur le site Ludwig van Montréal (« La Flûte enchantée au Festival d’opéra de Québec: Robert Lepage le magicien » et d’Yves Leclerc dans le Journal de Québec ( « Une Flûte enchantée remplie de magie »). Je vous invite également à lire la critique du directeur du magazine Opera Canada Gianmarco Segato diffusée sur le site du magazine sous le titre « Robert Lepage’s techno-heavy The Magic Flute at Festival d’Opéra de Québec ». Je crois comprendre que la revue britannique Opera Now avait dépêché une représentante au festival dont la critique est encore… à paraître !
J’ai pu assister à quatre autres évènements du Festival dont je réserve ma critique, plus approfondie, aux pages du prochain numéro 17 (Automne 2018) de L’Opéra- Revue québécoise d’art lyrique. Mais, je peux vous indiquer d’ores et déjà que l’un des grands moments lyriques du festival aura été la version de concert de l’opéra Pelléas et Mélisande de Claude Debussy. De tels grands moments résultent de la prestation d’une qualité tout simplement exceptionnelle du baryton Marc Boucher dans sa prise rôle de Golaud, mais aussi d’autres belles performances vocales des membres de la distribution originale du Festival Classica. Présentée en collaboration avec les Jeunesses Musicales Canada, la production de La Belle Hélène de Jacques Offenbach n’a pas atteint le même niveau d’excellence, seule l’Oreste de la mezzo-soprano Charlotte Gagnon méritant une mention honorable, de même que des éléments de la mise en scène d’Alain Gauthier. Quelques critiques ont déjà été publiées au sujet de ces deux concerts et je vous invite à lire celles de Christophe Huss dans Le Devoir (« Debussy toujours vivant et rajeuni » et « Piteuse et caricaturale ‘’ Belle Hélène’’ »), de Martin Croteau sur le site Ludwig van Montréal (« Pelléas et Mélisande au Festival d’opéra de Québec : la langue française exaltée » et « Québec sous le charme de La Belle Hélène ».
Samantha Louis-Jean (Mélisande) et Marc Boucher (Golaud)
Pelléas et Mélisande de Claude Debussy
Festival d’opéra de Québec/Festival Classica, 2018
Photographie : Louise Leblanc
Quant à l’évènement « Tchaikovsky et les Russes » ayant eu lieu dans la magnifique Chapelle du Musée de l’Amérique francophone et en débit de l’absence du ténor Guy Lessard, il compte parmi les collaborations les mieux réussies du festival avec la compagnie Tempêtes et passions. Les festivaliers et festivalières ont pu apprécier en très grand nombre les airs des opéras du grand compositeur russe chantés par Jessica Latouche, Marcel Beaulieu et Hugo Laporte, l’interprétation par la soprano Luce Vachon de l’air « Da, vspomnila, Podrugimilye » (« Oui, je me souviens, chers amis ») tiré de l’opéra La Dame de pique s’avérant le moment le plus beau et émouvant de ce concert. S’agissant du concert de Véronique Gens avec Les Violons du Roy, la soprano française a donné vie aux d’opéras de Rameau, Gluck et Mozart avec une intelligence et finesse qui confirme qu’elle compte parmi des plus grandes sopranos baroques et mozartiennes de l’heure. Sur ce concert, vous pourrez lire les commentaires d’Emmanuel Bernier sur le site Bachtrack (« Les doux concerts de Véronique Gens au Festival d’opéra de Québec »), de Josiane Desloges dans Le Soleil (« Majestueuses envolées au Festival d’opéra ») et d’Yves Leclerc p dans le Journal de Québec (« Une sobre soirée : Véronique Gens et Les Violons du Roy impeccables »).
Véronique Gens et Les Violons du Roy
Festival d’opéra de Québec, 2018
Photographie : Daniel Turp
Au sujet des autres évènements qui ont complété la plus ambitieuse programmation du festival à ce jour, qu’il s’agisse du concert d’ouverture « Sous les étoiles » réunissant les sopranos Suzanne Taffot, Lauren Margison, Claire de Sévigné et Gianna Corbisiero, l’Opéra-Bonbon : L’Aventure gourmande d’Hansel et Gretel et du récital de la soprano Magali Simard-Galdès, vous pourrez lire les critiques de Chantal Parent sur le site de L’Opéra- Revue québécoise d’art lyrique et son prochain numéro.
Je n’ai pu, à regret, assister aux Viennoiseries musicales II et aux prestations des membres de La brigade lyrique, mais je crois comprendre que la deuxième édition des Viennoiseries conçue par Tempêtes et passions s’est avérée un beau succès, notamment de foule, ayant été présenté à guichets fermés. Et l’on m’a également dit que les brigadiers et brigadières lyriques de 2018 ont eu le droit de beaux auditoires dans les parcs et lieux publics de la capitale nationale.
Au lendemain de la clôture du festival, le président du conseil Pierre A. Goulet et Grégoire Legendre ont dressé un bilan très positif de la 8e édition dans un communiqué intitulé « Le Festival d’opéra de Québec- Une 8e édition plus ambitieuse que jamais » et qui est accessible ici. Pour un commentaire de ce bilan, je vous invite à lire l’article publié dans Le Soleil du 7 août 2018 sous la plume de Josiane Desloges et le titre « Le Festival d’opéra » couronné de succès ».
Le numéro d’été de de L’Opéra- Revue québécoise d’art lyrique
Je vous rappelle que numéro 16 (Été 2018) de L’Opéra- Revue québécoise d’art lyrique est paru et que j’ai reçu lors du Festival d’opéra de Québec des commentaires élogieux sur ce numéro. Il contient un ENTRETIEN avec la mezzo-soprano québécoise Michèle Losier, un DOSSIER intitulé « L’élaboration d’une saison d’opéra en 2018 : les méthodes Beaulac et Vernon », un PORTRAIT de la juge et passionnée d’opéra Anne-Marie Trahan, un PROFIL de la Société d’art vocal de Montréal et une CODA sous le titre « Fragments de Svadba » signée par l’anthropologue Mariella Pandolfi. Le CALENDRIER, qui se présente en quatre volets chronologique, événementiel, cinématographique et radiophonique, vous permettra de faire d’autres choix éclairés parmi les multiples activités lyriques qui auront lieu au Québec d’ici la l’été 2018.
Vous pouvez acheter ce numéro 16 (Été 2018) à l’unité (20,00$) ou vous abonner pour la prochaine année 2017-2018 (Numéros 17 à 20) (60,00$). Vous pouvez effectuer votre commande sur le site électronique de la revue à l’adresse http://form.revuelopera.quebec/revue-abonnement.html. Et ne tardez pas trop de façon à pouvoir recevoir le numéro d’automne qui mettra en vedette le « maître de musique » José van Dam avec lequel je me suis entretenu cet été lors de son passage au Domaine Forget.
La suite de l’été lyrique québécois de 2018
Si les festivals d’opéra, celui de Saint-Eustache et de Québec sont maintenant chose du passé et que le Festival de Lanaudière s’est conclu la fin de semaine dernière, les opéraphiles du Québec pourront assister à plusieurs autres concerts à saveur vocale et lyrique d’ici la fin de l’été. Ainsi, La compagnie Tempêtes et Passions propose un concert sur le thème « Plaisir de la musique » avec le ténor Guy Lessard et une deuxième représentation du spectacle lyrique « Les Castafiores » le 14 août avec la soprano Chantal Parent et la mezzo-soprano Luce Vachon. La 15e édition du Festival d’art vocal de Montréal est en cours et se conclura le 10 août avec la présentation d’une production de l’opéra Cendrillon de Jules Massenet. Dans le cadre de la Semaine italienne de Montréal, La Bohème de Puccini pourra être vue et entendue en plein air le 12 août. Les Concerts Ahuntsic en fugue offriront une tribune aux jeunes artistes lyriques Magali Simard-Galdès, Jean-Michel Richer et Andréanne Brisson Paquin, le 12, 18, 19, 20 et 22 août. Dans le cadre de la programmation estivale, la Société d’art lyrique du Royaume proposera une « Destination Puccini » à l’occasion de laquelle le pianiste Dominic Boulianne accompagnera, le 16 août, Caroline Bleau, Éric Thériault et Alexandre Sylvestre dans les plus grands succès du grand compositeur Italie. Poursuivant la célébration de son quarantième anniversaire, le Festival international du Domaine Forget donnera l’occasion à son ambassadrice Marie-Nicole Lemieux d’être entendue le 18 août avec Les Violons du Roy Sous la direction de Jean-François Rivest dans le cadre d’un concert consacré à Brahms, Chausson et Beethoven. La compagnie Opéra dans le Parc, en collaboration avec les productions Alma Viva, présentera quant à elle, dans le cadre de la Semaine des Arts de Notre-Dame-de-Grâce, une adaptation de Carmen de Bizet sera présentée le 22 août. La production, qui réunit les chanteurs Zita Bombardier, Rodrigo Ocampo, Marie-Chantal Lemieux, Nadia Neiazy et Vincent Ranallo, sera reprise les 25 et 29 août.
La Virée classique de l’Orchestre symphonique de Montréal fait une belle place à l’art lyrique dans le cadre de sa 7e édition avec la présentation des Grands chœurs de Verdi et de Wagner le 31 août et le 1er septembre. Le concert de clôture de la Virée classique réunira cinq chœurs de l’Alliance chorale du Québec pour présenter un vaste répertoire de musique chorale le 2 septembre.
Et sur nos grands écrans, nous pourrons visionner le 1er septembre « Concert sous les étoiles? » enregistré en direct le 13 juillet 2018 à la Waldbühne de Berlin cet été et ?mettant en vedette le célébrissime ténor allemand Jonas Kaufmann, en compagnie de la mezzo-soprano géorgienne, Anita ?Rachvelishvili.?
Yannick Nézet-Séguin à Philadelphie, Marie-Nicole Lemieux Stockholm et Édimbourg, Karina Gauvin au Festival de Glyndebourne, Suzie Leblanc en Nouvelle-Écosse, Claire de Sévigné Chicago et Michèle Losier à Édimbourg
Nos artistes lyriques du Québec continuent de rayonner sur les scènes lyriques du monde en cet été 2018.. Yannick Nézet-Séguin dirigera l’Orchestre de Philadelphie dans un programme Bernstein le 10 août 2018. Marie-Nicole Lemieux se produira avec l’Orchestre symphonique de la radio suédoise pour chanter la Symphonie nº 8 en mi bémol majeur dite « des Mille » de Mahler à Stockholm et à Édimbourg les 22 et 26 août 2018. Karina Gauvin continuera d’incarner Merab dans l’oratorio Saül d’Haendel au Festival de Glyndebourne pour huit (7) autres représentations entre le 11 et 25 août. La soprano Suzie Leblanc se produira dans différentes villes de Nouvelle-Écosse avec un programme réunissant des airs du compositeur italien Angelo Maria Fiorè les 12, 14 et 16 août 2018. La soprano Claire de Sévigné participera au Festival de Grant Park à Chicago dans la production de Carmina Burana de Carl Orff les 17 et 18 août 2018. Michèle Losier se joindra au Festival d’Édimbourg pour incarner Angelina dans La Cenerentola de Rossini du 24 au 26 août 2018.
Après l’émission « L’art lyrique » que Frédéric Cardin anime sur MUSE de 12 h à 13 h, Sylvia L’Écuyer – toujours sur MUSE et à Place à l’Opéra – poursuivra son « Hommage aux compositeurs Leonard Bernstein, Charles Gounod et Claude Debussy ». Pourront y être entendus les opéras suivants : Mireille (Gounod) (11-12 août), Fidelio (Beethoven) et La sonnambula (Bellini) (18-19 août) et Mass (Bernstein) (25-26 août). Vous pourrez lire les détails sur la distribution et d’autres renseignements sur ces de ces divers opéras en cliquant ici.
Dans le cadre de son émission La semaine lyrique, Justin Bernard proposera des reprises de ses émissions de la dernière année le dimanches 12, 19, et 26 août ainsi que le 2 septembre 2018. Je vous rappelle que vous pouvez syntoniser l’émission « en ondes radio » de 13 h à 15 h à Montréal (91,3 FM), Rimouski (104,1 FM), Sherbrooke (100,3 FM), Trois-Rivières (89,9 FM) et Victoriaville (89,3 FM). Elle peut être également écoutée en direct sur le site électronique de Radio VM à l’adresse http://www.radiovm.com.
Si les Matinées d’Opéramania et Soirées d’Opéramania, sont toujours en relâche pour la saison estivale, je vous rappelle que le Café d’art vocal offre une série de projections estivales depuis le début de mois d’août et que trois autres rendez-vous sont proposés : La Grande Notte a Verona (8 et 9 août 1988), 25e anniversaire du Lincoln Center (1991) (15 et 16 août), Baden-Baden (juillet 2007) (22 et 23 août) et Baden-Baden (juillet 2011) (29 et 30 août). Les projections débuteront à 18 h 30.
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Je vous souhaite une agréable suite d’été lyrique… et reprend congé du blogue jusqu’au 8 septembre 2018, tout en poursuivant mon propr été lyrique qui m’a permis d’assister samedi dernier au « Concert Bernstein » de l’Orchestre métropolitain et de son chef Yannick Nézet-Séguin au Festival de Lanaudière et, hier soir, au Concert gala de l’Institut canadien d’art vocal qui feront aussi l’objet de mes critiques dans le prochain numéro de L’Opéra- Revue québécoise d’art lyrique