Archive pour février 2018

Le Wintereise par Ian Bostridge à la Fondation Arte Musica, une production de Tosca par le Théâtre lyrique de Laval et des éloges pour le Parsifal de François Girard et Yannick Nézet-Séguin au Metropolitan Opera de New York

samedi 10 février 2018
10 février 2018
(No 2018-06)
Ian Bostridge

La Fondation Arte Musica reçoit le lundi 12 février 2018 Ian Bostridge et son pianiste Julius Drake pour interpréter le Winterreise (Le Voyage d’hier) de Franz Schubert qui est l’un des cycles vocaux les plus bouleversants de l’histoire de la musique. Ce récital, dont vous pourrez consulter le programme ici, se déroulera à la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal et débutera à 19 h 30.

Le ténor anglais est étroitement associé à cette oeuvre qu’ il a chantée à plus d’une centaine de reprises et dont il a réalisé  un enregistrement acclamé par la critique. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage consacré à cette pièce publiée sous le titre  Schubert’s Winter Journey: Anatomy of an Obsession.

Une production de Tosca par le Théâtre lyrique de Laval

Pour sa deuxième production de la saison 2017-2018, le Théâtre lyrique de Laval a choisi de présenter Tosca de Giacomo Puccini. La mise en scène a été confiée à Frédéric-Antoine Guimond et la direction musicale sera assurée par Sylvain Cooke. Deux représentations sont prévues le 16 février à 20 h et le 18 février à 14 h. Elles se dérouleront au Théâtre Marcellin-Champagnat qui est situé au 1275 rue du Collège, dans le quartier de St-Vincent-de-Paul, à Laval.

Deux concerts de Plaisirs du clavecin avec la mezzo-soprano Samantha Louis-Jean
Accompagnée par la claveciniste Johanne Couture, la mezzo-soprano Samantha Louis-Jean prendra part à deux événements lyriques cette fin de semaine organisés par « Plaisirs du clavecin ». Sur le thème Abandonnata et dans un esprit des plus poétiques, le premier récital aura lieu le samedi 10 février 2018 à 19 h 30 et sera consacré aux tourments des passions amoureuses qui ont été la source d’inspiration de tant de musique. Y seront interprétés des airs de cour et de cantates baroques ainsi que des chansons de Barbara. Sous le titre « Des lunes, des siècles et de la musique », le deuxième récital prévu pour le dimanche 11 février 2018 à 13 h 30 gravitera autour d’ « [histoires drôles, histoires tristes ou saugrenues, [de] [f]igures divines, figures humaines et monstrueuses ». Ces deux récitals se dérouleront au Conservatoire de musique de Gatineau situé au 430, boulevard Alexandre-Taché à Gatineau.

Je vous rappelle que la société de concerts « Plaisirs du clavecin » est vouée à la diffusion de la musique classique et puisent principalement dans le répertoire des œuvres du XVIIe au XVIIIe siècle, illustrant ainsi l’art des maîtres du baroque tels Bach, Haendel, Vivaldi. L’organisme vise également à promouvoir le répertoire d’ici, ancien et actuel, en y consacrant une partie de sa programmation. Je vous invite regarder ici le vidéo où sa directrice artistique Johanne Couture présente son organisme.

Deux autres représentations pour Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) par l’Atelier d’opéra du Conservatoire de musique de Montréal

Après la première d’hier soir, deux autres représentations de la production de l’opéra Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart par l’Atelier d’opéra du Conservatoire de musique de Montréal auront lieu aujourd’hui, le samedi 10 février à 19 h 30 et demain, le dimanche au 11 février 2010, à 14 h 30, au Théâtre Rouge. Je vous rappelle que cette proudction met en présence les jeunes artistes de l’atelier et que l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal est sous la direction du chef Julian Kuerti.  Aux côtés de François Racine à la mise en scène, on trouve Ginette Grenier à la conception des costumes, Cédric Lord à la scénographie, Michèle Ostiguy aux accessoires et Renaud Pettigrew à la conception des éclairages. Les dialogues ont été actualisés par François Racine. La direction de la production et de la technique est assurée par Maxim Gagné. Pour plus d’informations sur ces deux dernière représentations, vous pouvez cliquer ici.

 Iolanthe de Gilbert and Sullivan par la McGill Savoy Society

La production annuelle de la McGill Savoy Society se poursuit également et  l’opérette Iolanthe de William Gilbert and Arthur Sullivan pourra ainsi être vue en ce samedi 10 février à 14 h ainsi qu’à 19 h 30. Ces deux représentations auront lieu à la salle Moyse du Pavillon des arts de l’Université McGill situé au 855, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.   Pour connaître la distribution et pour réserver vos billets, vous pouvez cliquer ici.

« Paris sur scène » avec l’Orchestre symphonique de Drummondville

Dans le cadre de sa série « Les grands concerts  » et sur le thème « Paris sur scène », l’Orchestre symphonique de Drummondville et son chef Julien Proulx auront comme invité la soprano Cécile Muhire. Celle-ci interprétera notamment des mélodies de Francis Poulenc et Érik Satie. Ce concert aura lieu le jeudi 15 février à 19 h 30 à la Maison des arts Desjardins de Drummondville.

Cécile Muhire

Des mélodies de Schubert par Rocco Rupolo

Accompagné par le pianiste Mathieu Gaudet, le ténor Rocco Rupolo interprétera des mélodies de Franz Schubert dans le cadre de la présentation de l’intégrale des œuvres majeures pour piano de Franz Schubert les dimanche 11 (Carnets de voyage) et jeudi 15 (Le Grand Voyage VIII) février 2018. Pour plus d’informations sur ces deux évènements qui se dérouleront à la Chapelle historique du Bon-Pasteur située au 100, rue Sherbrooke Est à Montréal,  vous pouvez cliquer ici et ici.

« La Prima donna et sa soubrette » par l’Association Lyrique de Beauport

L’Association lyrique de Beauport célèbre en 2018  le 25e anniversaire de sa fondation et présente le vendredi le 16 février à 20 h un spectacle sur le thème « La Prima donna et sa soubrette ».  Il mettra en présence les sopranos Sabrina Ferland et Émilie Baillargeon, le violoniste  Philippe Amyot, le contrebassiste Ian Simpson et la pianiste Lise Lachance. Cet évènement se déroulera au Centre des Loisirs Mgr Laval situé 35, rue Du Couvent au Lac Beauport.

Émilie Baillargeon et Sabrina Ferland

Des éloges pour la reprise du Parsifal de François Girard au Metropolitan Opera de New York… et pour Yannick Nézet-Séguin

La reprise de la production de Parsifal de Richard Wagner dans la mise en scène de François Girard a été fort bien accueillie au Metropolitan Opera de New York et a donné lieu à  des éloges pour la production et notre Yannick Nézet-Séguin qui en assura la direction musicale. Dans un texte publié dans le New York Times  du 6 février 2018 (p. C-1) sous la plume de son critique musical Anthony Tomassini et le titre « A conductor Delivers a Magnificent ‘ Parsifal ‘ at the Met ». Après avoir réitéré que l’on était en présence de ce qu’il avait déjè qualifié de « François Girard’s bleakly poignant 2013 production », on peut y lire : « On Monday, Yannick Nézet-Séguin, the Metropolitan Opera’s music director designate, conducted a magnificent performance of Wagner’s “Parsifal.” This demonstration of his artistry and his ability to inspire the best from the company’s orchestra and chorus was a good sign of things to come. […] Mr. Nézet-Séguin brought his own strong take to this profound, challenging and very long score. (With two lengthy intermissions, the performance lasted nearly six hours.). During the first sighing unison phrase of the prelude, the strings played with hushed yet penetrating tone, rising with a touch of hesitation and slowly swelling in sound and radiance, until the upper strings crested into delicate, lacy arpeggios. Mr. Nézet-Séguin took a daringly restrained tempo here. The prelude — and whole episodes of the opera proper — invite the listener into a spiritual realm where, as one character puts it, “time becomes space.” Mr. Nézet-Séguin conveyed that beautifully. Yet when called for, he also brought out the urgency and incisiveness of the music. At the opening of Act II, set in the bewitched castle of the sorcerer Klingsor, Mr. Nézet-Séguin tore into the heaving music with searing fervor. I’ve never heard the passage sound so fraught and dangerous. ».

 Je vous rappelle que la distribution de cette reprise de Parsifal comprend Klaus Florian Vogt (Parsifal), Evelyn Herlitziu (Kundry), Peter Mattei (Amfortas) et René Pape (Gurnemazn). Six autres représentations sont prévues au calendrier du Met et auront lieu les 10, 13, 17, 20, 23 et 27 février 2018. Pour en savoir long sur cette production et en visionner des extraits, vous pouvez cliquer ici. Le musicologue Guy Marchand m’a par ailleurs informé de la publication les 2 et 4 février 2018 par le New York Times de deux articles au sujet de la « mer de sang »  de l’acte II de Parsifal qu’il vaut vraiment la peine d’aller lire ici et ici.
Et au sujet de la collaboration de François Girard et Yannick Nézet-Séguin, je vous invite  lire l’article que lui a consacré, le 5 février, le journaliste de La Presse+Alain Brunet, sous le titre « Fierté québécoise au Metropolitan Opera ».

Les lauréats et lauréates « lyriques » du Gala des Prix Opus, an XXI du Conseil québécois de la musique

Plusieurs prix Opus ont été attribués à des artistes, productions et compagnie lyriques lyriques  lors du Gala Prix Opus du Conseil québécois de la musique qui s’est déroulé à la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal le dimanche 4 février 2018 dernier et auquel j’ai eu le plaisir d’assister. L’identité des gagnants et gagnantes des 28 prix Opus peut être connue en cliquant ici et la liste des neuf lauréats et lauréates «  lyriques » de l’An XXI des Prix Opus est présentée ci-après :

Concert de l’année – Montréal
Une page d’histoire : Yannick Nézet-Séguin dirige le sublime Parsifal
Orchestre Métropolitain, Yannick Nézet-Séguin, chef, Mihoko Fujimura, mezzo-soprano, Boaz Daniel, baryton, Thomas Goerz, baryton-basse, Brett Polegato, baryton, Peter Rose, basse, Christian Elsner, ténor, Festival de Lanaudière, 6 août 2017
Concert de l’année – Québec
Philippe Jaroussky, l’art d’un contre-ténor Les Violons du Roy, Mathieu Lussier, direction,
Philippe Jaroussky, contre-ténor, 9 avril 2017
Concert de l’année – Régions
La Fabrique culturelle, Bel Canto Orchestre symphonique de Drummondville, Julien Proulx, direction, Marianne Lambert, soprano, 16 mars 2017
Concert de l’année – musiques médiévale, de la Renaissance, baroque
L’inspirante passion selon Saint Matthieu Orchestre symphonique de Montréal, Kent Nagano, direction, Julien Prégardien, ténor, Gordon Bintner, baryton, Sarah Wegener, soprano, Ann Hallenberg, alto, Michael Shade, ténor, Christian Immler, basse, Chœur de l’OSM, 30 novembre, 1er et 4 décembre 2016
Concert de l’année – musiques moderne, contemporaine
Concert de clôture Nouvel Ensemble Moderne, Lorraine Vaillancourt, direction,
Marie-Annick Béliveau, mezzo-soprano, Jimmy Brière, piano, 4 mai 2017
Disque de l’année – musiques médiévale, de la Renaissance, baroque
Alma Oppressa Julie Boulianne, Luc Beauséjour, Clavecin en concert, Analekta,
Compositeur de l’année
Julien BilodeauAnother Brick in the Wall-l’opéra
Événement musical de l’année
Another Brick in the Wall-l’opéra, Opéra de Montréal
Livre de l’année
Wagner antisémite Jean-Jacques Nattiez, Christian Bourgois éditeur, 2015

S’agissant de ce dernier prix du « livre de l’année », je partage avec vous l’intéressante allocution que m’a fait parvenir son récipiendaire et le grand musicologue québécoise Jean-Jacques Nattiez :

Je salue tout d’abord le fait qu’il y ait eu la possibilité, pour le jury, de retenir cinq ouvrages, ce qui témoigne de la vitalité de la recherche musicologique au Québec, et je félicite David Guy Joannis, Stephen Huebner et Jonathan Goldman d’avoir été retenus comme finalistes. La présence du volume d’hommage que Jonathan Goldman a préparé pour mes 70 ans, me donne l’occasion d’exprimer publiquement toute la profonde reconnaissance que je lui dois pour une initiative qui a provoqué des études approfondies d’une dizaine de collègues de calibre international autour de mon travail. J’ai un seul reproche à adresser aux organisateurs du prix Opus. Je regrette qu’il n’y ait pas de prix ex-aequo du meilleur livre car l’excellent Verdi de Stephen Huebner mériterait la première place tout autant que mon Wagner antisémite. J’en veux pour preuve le fait que ce livre soit issu de remarquables conférences, dites de prestige, auxquelles, avec mes collègues de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, je l’avais invité. Il en est sorti cet ouvrage dont j’ai chaudement recommandé la publication aux Presses de l’Université de Montréal. La distinction dont je fais l’objet aujourd’hui me permet de souligner la portée que j’accorde à mon travail au-delà des seules exigences techniques de la musicologie. Le fait que l’on doive à Richard Wagner quelques-unes des pages les plus sublimes de la musique occidentale, n’autorise pas à ignorer, voire à effacer comme certains ont tenté de le faire, les aspects sombres de sa personnalité, de sa pensée et de son œuvre, notamment le contenu antisémite de ses essais. Il y a malheureusement plus grave. Parce que, chez lui, tout se rejoint, l’antisémitisme est également présent dans le livret de la Tétralogie, des Maîtres chanteurs et de Parsifal, mais aussi, ce que peu de mélomanes savent, dans sa musique elle-même : la Sérénade de Beckmesser, dans Les Maîtres chanteurs, est une caricature d’une prière de synagogue, ce qui déclencha des protestations véhémentes de la part des membres de la communauté juive présente lors de la première de l’œuvre à Vienne et à Berlin. À l’heure où le racisme sous toutes ses formes est élevé et banalisé au rang de politique d’État, il importe de démontrer et de condamner ce qu’il peut y avoir d’odieux chez un des plus puissants et des plus géniaux créateurs de notre culture. Aussi je remercie mon éditrice Dominique Bourgois d’avoir eu le courage de publier ce livre, et les membres du jury, d’avoir récompensé des pages souvent difficiles à lire et d’avoir considéré qu’il convenait d’attirer l’attention sur cette dénonciation de l’abjection.
Bernard Labadie, Hélène Guilmette à Minneapolis, Barbe et Doucet à Vienne, Claire de Sévigné à Toronto, François Girard, Yannick Nézet-Séguin et Serge Lamothe à New York, Dominique Côté à Lille, Jean-François Lapointe à Genève,  Julie Boulianne et Tomislav Lavoie à Paris

Sous la baguette du chef Bernard Labadie, la soprano Hélène Guilmette et le baryton-basse Philippe Sly chanteront lors de la deuxième et dernière représentation du Requiem de Fauré avec le Minnesota Orchestra à Minneapolis en ce samedi 10 février 2018. La présentation de la production Rusalka au Volksoper de Vienne à laquelle sont associés André Barbe et Renaud Doucet se termine en ce 10 février 2018. La soprano Claire de Sévigné incarnera à nouveau Blonde dans  L’Enlèvement au sérail de Mozart avec la Canadian Opera Company qui aura lieu les 10 et 13 février 2018. Elle présentera également un récital au Four Seasons Centre for the Performing Arts de Toronto le 14 février 2018. La reprise du Parsifal mis en scène par François Girard se poursuit au Metropolitan Opera de New York et deux représentations sont prévue cette semaine, les 10, 13 et  17 février 2018. La production réunit le dramaturge Serge Lamothe et le chef Yannick Nézet-Séguin. Dominique Côté participera à la production de l’opéra-bouffe-féérie d’Offenbach Le Roi Carotte en y incarnant le Baron Koffre à l’Opéra de Lille les 11 et 13 février 2018. Le baryton Jean-François Lapointe tiendra le rôle de Valentin dans une nouvelle production de Faust au Grand Théâtre de Genève à deux reprises cette semaine, les 12 et 14 février 2018. Julie Boulianne terminera son séjour à Paris où elle tiendra le rôle de Berta dans l’Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra Bastille à Paris les deux dernières représentations des 13 et 16 février 2018. À l’Opéra Bastille à Paris, la basse Tomislav Lavoie endossera à nouveau les habits du Docteur Grenvil dans La Traviata de Verdi les 11 et 17 février 2018.

Précédé par l’émission « L’art lyrique » de Frédéric Cardin diffusée sur MUSE de 12 h à 13 h, Place à l’opéra poursuit ses retransmissions en direct du Metropolitan Opera de New York cette semaine. L’animatrice Sylvia L’Écuyer pourra être entendue sur MUSE  le samedi 10 février de 13 h à 17 h et ICI musique le dimanche 11 février 2018 de 19 h à 23 h et y présentera l’opéra L’Elisir d’Amore de Gaetano Donizetti. La distribution comprend Pretty Yende, soprano (Adina), Matthew Polenzani, ténor (Nemorino), Davide Luciano, baryton (Belcore) et Ildebrando D’Arcangelo, basse (Dulcamara). Le choeur et l’orchestre du Metropolitan Opera seront sous la direction de Domingo Hindoyan. En entrevue, l’animatrice s’entretiendra avec le musicologue Claudio Vellutini qui présentera L’Elisir d’amore. Aux actualités, Sylvia L’Écuyer proposera des entrevues avec Maria Lamont qui met en scène La Bohème au Pacific Opera Victoria et avec le baryton Gino Quillico qui chante le rôle de Méphisto dans la prochaine production de Faust par la Société d’art lyrique du Royaume… du Saguenay… et Lac Saint-Jean !

Dans le cadre de son émission La semaine lyrique, Justin Bernard proposera le dimanche 11 février 2018 l’écoute des plus belles pages du répertoire lyrique. Je vous rappelle que vous pouvez syntoniser l’émission « en ondes radio » de 13 h à 15 h à Montréal (91,3 FM), Rimouski (104,1 FM), Sherbrooke (100,3 FM), Trois-Rivières (89,9 FM) et Victoriaville (89,3 FM). Elle peut être également écoutée en direct sur le site électronique de Radio VM à l’adresse http://www.radiovm.com.

Au Café d’art vocal, on projettera le samedi 10 février 2018 Die Fledermaus (La Chauve-souris) de Johann Strauss dans une production du Bayerriches Staatoper de 1987. La distribution comprend Pamela Coburn, Janet Perry et Brigitte Fassbaender. La direction musicale de Carlos Kleiber et la mise en scène d’Otto Schenk. Une reprise est prévue pour le jeudi 15 février 2018 à 18 h 30.

Les Matinées d’Opéramania se transportent au campus de Laval de l’Université de Montréal avec la présentation le jeudi 15 février 2018 à 13 h 30. Le musicologue Michel Veilleux  présentera une conférence sur « Les voix masculines à l’opéra » et cherchera à répondre aux questions suivantes : « Comment s’y prend-t-on pour classer les voix masculines à l’opéra? Qu’est-ce qui distingue un « baryton-Martin » d’un « baryton-Verdi »? Y a-t-il une différence entre un « contre-ténor » et un « haute-contre » ? Que signifie l’expression « basse colorature » ? Cette projection se déroulera à la salle 3240  du campus de l’Université de Montréal à Laval situé au 1700, rue Jacques-Tétreault… à Laval. Dans le cadre des Soirées d’Opéramania, Michel Veilleux proposera le vendredi 16 février 2018 à 19 h 30 un voyage à travers l’univers opératique du metteur en scène canadien Robert Carsen et la riche documentation vidéographique de ses productions. En dégageant  les grandes caractéristiques de son style, on comprendra pourquoi Carsen est considéré par  plusieurs comme le plus grand metteur en scène d’opéra actuellement en activité. Seront  projetés, entre autres, des extraits de ses productions des opéras Les Contes d’Hoffmann, Mefistofele, Rusalka, Tannhäuser, Tosca et La Traviata. Ces extraits mettront notamment en vedette Cecilia Bartoli, Patrizia Ciofi, Renée Fleming, Dmitri Hvorostovsky, Jonas Kaufmann, Karita Mattila, Anna Netrebko, Samuel Ramey et Bryn Terfel. Cette soirée se déroulera à la salle Jean-Papineau-Couture de la Faculté de musique de l’Université de Montréal située au 200, avenue Vincent-d’Indy à Montréal.

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Je vous souhaite une agréable semaine lyrique!