La soprano Marie-Ève Munger dans un Concert du Nouvel An à Innsbruck en Autriche, un Hommage à Vienne à Montréal et Québec et Barbara Heath Lopez à la Société d’art vocal de Montréal
samedi 28 décembre 201328 décembre 2013
(No 2013-51)
Das Neujahrskonzert 2014 / Marie-Ève Munger
Innsbruck, Autriche, 2014
Le talent lyrique québécois sera à l’honneur en pays tyrolien dans quelques jours. Après être rentrée au pays pour chanter avec Marc Hervieux au Théâtre Banque Nationale à Saguenay le 19 décembre et à l’Église de Saint-Félix-d’Otis dans le cadre d’un spectacle-bénéfice le 22 décembre 2013, la soprano Marie-Ève Munger s’est envolée vers l’Autriche. Elle sera la soliste invitée du Tiroler Symphonie Orchesters Innsbruck (Orchestre symphonique du Tyrol d’Innsbruck) dans le cadre du Concert du Nouvel An 2014 qui se déroulera à la salle Tyrol du Palais des Congrès d’Innsbruck et soulignera le 50e anniversaire des Jeux Olympiques d’hiver 1964. Présentée dans le programme du concert comme « die international hochgelobte Sopranistin » (la soprano de renommée internationale), Marie-Ève Munger interprétera notamment des airs tirés de Candide de Leonard Bernstein et de l’opéra Les contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach. Le programme complet de ce concert est accessible en cliquant ici. Pour lire les propos de l’artiste lyrique sur les derniers rôles qu’elle a tenus dans les opéras Elektra de Richard Strauss au Festival d’Aix-en-Provence et Lakmé de Léo Delibes à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne, je vous invite à lire l’article publié le 18 décembre 2013 dans le Courrier du Saguenay sous le titre « Marie-Ève ira chanter au pays de Sissi ».
L’Hommage à Vienne 2014 à Montréal et Québec
Le concert Hommage à Vienne sera à nouveau présenté en début d’année 2014 à Montréal et à Québec. Il mettra à nouveau en présence l’Orchestre Strauss et celui-ci sera dirigé cette année par Klauss Arp avec comme solistes le ténor québécois Antoine Bélanger et la soprano polonaise Katarzyna Dondalska. Les danseurs et danseuses du Ballet national de Hongrie ainsi que du Szilver Ballroom Association participeront également l’événement. Visant à récréer le célèbre « Neujahrskonzert », ce concert du Nouvel An aura lieu à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts le mercredi 1er janvier 2014 à 14 h 30 et le dimanche 5 janvier 2014 à 14 h 30 à la sallle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec.
Un dernier récital lyrique en 2013 par Barbara Heath Lopez à la Société d’art vocal de Montréal
Dans le cadre de sa série Découvertes, la Société d’art vocal de Montréal présentera les samedis 28 et dimanche 29 décembre 2013 à 11 h 30 un récital de la soprano colorature Barbara Heath Lopez. D’origine montréalaise, la jeune soprano colorature est diplômée de l’Université McGill, de l’Université d’Ottawa ainsi que du Conservatoire de Musique de Montréal où elle obtenu un premier Prix. Lors de stages en Europe, elle a eu l’occasion d’interpréter de nombreux rôles, notamment ceux de la Reine de la Nuit dans Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart, le rôle-titre de l’opéra Mireille de Charles Gounod, La Fée dans Cendrillon de Jules Massenet et de Maria dans West Side Story de Leonard Bernstein. Elle est boursière de l’Austrian-American Vocal Academy, de la Franco-American Vocal Academy, du Centre d’Arts d’Orford et de l’Université d’Ottawa, et s’est classée deuxième au Barry-Alexander International Voice Competition. Elle réside actuellement au Mexique où elle prépare un récital d’œuvres du répertoire français avec le pianiste André dos Santos de l’Opéra de Bastille.
Barbara Heath Lopez
Accompagnée au piano par Jennifer Szeto, elle interprétera les pièces suivantes :
Johann S. Bach (1685-1750)
Extrait de la Cantate BWV41 Laß uns, o höchster Gott
Wolfgang A. Mozart (1756-1791)
Extraits de Die Entführung aus dem Serail
Welche Wonne, welche Lust!
Durch Zärtlichkeit und Schmeicheln
Joaquim Rodrigo (1901-1999)
Cuatro madrigales amatorio
Con qué la lavaré?
Vos ma matastéis
De done venis amore?
De los Alamos vengo madre
Primavera
Leonard Bernstein (1918-1990)
Five Kids Songs
My name is Barbara
Jupiter Has Seven Moons
I Hate Music
A Big Indian and a Little Indian
I’m a Person Too
Alexandre Aliabiev (1787-1851)
Solovei (Le rossignol)
Ce récital aura lieu au Café d’art vocal situé au 1223, rue Amherst à Montréal et vous pouvez réserver votre place (40 $/35 $ (membre) incluant le déjeuner) en téléphonant au 514-397-0068.
À l’émission L’opéra…. le dimanche aussi !, mon co-animateur Justin Bernard et moi-même proposerons une reprise de l’émission du 8 décembre 2013 à l’occasion de laquelle sera entendue en première partie de larges extraits du disque de Natalie Dessay et Michel Legrand qui vient de paraître sur étiquette Erato sous le titre Entre elle et lui. En deuxième partie, les auditeurs et auditrices pourront découvrir la soprano franco-nigériane Omo Bello. Celle-ci vient d’enregistrer Des knaben wunderhorn de Gustav Mahler sur étiquette Eloquentia. Je vous rappelle que vous pouvez syntoniser cette émission en « ondes radio » à Montréal (91,3 FM), Rimouski (104,1 FM), Sherbrooke (100,3 FM), Trois-Rivières (89,9 FM)?et Victoriaville (89,3 FM). Elle peut également être écoutée en direct sur le site électronique de Radio Ville-Marie à l’adresse http://www.radiovm.com.
À Place à l’opéra 2.0, l’animatrice Sylvia L’Écuyer diffusera sur internet en direct du Metropolitan Opera de New York, l’opéra Tosca de Giacommo Puccini. La distribution comprend Sondra Radvanovsky, soprano (Tosca), Marcello Giordani, ténor (Cavaradossi), George Gagnidze, baryton (Scarpia), John Del Carlo, baryton-basse (Sacristan), Richard Bernstein, basse (Angelotti), Jeffrey Wells, baryton-basse (Sciarrone), Thatcher Pitkoff, alto (berger) et David Crawford, baryton-basse (geôlier). L’Orchestre et le Chœur du Metropolitan Opera seront sous la direction de Marco Armiliato. Durant les entractes, l’animatrice proposera des entrevues avec Marco Armiliato et Marcello Giordani et rendra un hommage à la mezzo-soprano américaine Regina Resnik disparue en 2013. Après l’opéra, elle présentera quelques nouveautés discographiques. Pour plus d’informations sur l’émission, vous pouvez cliquer ici. Je vous rappelle que l’émission n’est diffusée que sur l’internet (www.espace.mu) le samedi de 13 h à 17 h et qu’elle est rediffusée sur Espace musique le dimanche de 19 h à 23 h. L’émission fera relâche le samedi 4 janvier 2014.
À son émission Saturday Afternoon at the Opera de CBC-Radio 2, l’animateur Ben Heppner radiodiffusera également Tosca de Giacommo Puccini en direct du MET. La radiodiffusion sera suivie de l’émission Backstage with Ben Heppner qui sera reprise le dimanche 29 décembre 2013 de 10 h à 11 h. Je vous rappelle que ces émissions sont diffusées en « ondes radio » et sur le site électronique de CBC Radio 2 simultanément de 13 h à 17 h.
Les projections d’opéra du Café d’art vocal et la série Opéramania font à nouveau relâche cette semaine. Les soirées d’opéra font également relâche- au profit du ballet- sur les ondes de TFO pendant la période des Fêtes, mais je vous rappelle qu’elles seront de retour le dimanche 5 janvier 2014 avec la présentation de l’opéra Le Nozze di Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart.
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Je serai de retour demain le 29 décembre 2013 pour vous présenter mon palmarès lyrique pour l’année 2013 et vous transmettre mes vœux pour un Nouvel 2014…lyrique !
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PS Je vous transmets, en annexe ci-après, un message du musicologue Guy Marchand qui m’a invité à appuyer une démarche visant à ce soit mis fin aux activités du bar/discothèque situé devant la Maison symphonique de Montréal et « que cesse un désagrément qui, depuis l’ouverture de cette nouvelle salle, se répète de plus en plus souvent à la sortie des concerts ». Je lui ai fait part de mon appui et je vous invite faire de même en lui faisant parvenir votre propre courriel d’appui à l’adresse guy.marchand.1@gmail.com. Comme il l’indique dans son message, « [s]i vous connaissez d’autres mélomanes fréquentant la Maison symphonique susceptibles de vouloir se joindre à nous, n’hésitez pas à leur faire parvenir ce courriel en leur demandant de me répondre directement pour simplifier les choses ». Je vous invite à donner également suite à cette requête de Guy Marchand.
ANNEXE
Chers amis et connaissances,
Par la présente, j’aimerais inviter ceux qui, sur ma liste d’envoi, sont aussi des mélomanes qui fréquentent la Maison symphonique, à lire la lettre ci-dessous que je compte envoyer après les Fêtes aux directions des principales institutions musicales qui s’y produisent ainsi qu’aux principaux journaux montréalais, au sujet du bar/discothèque qui se trouve juste en face de l’entrée de la salle de concert.
Si vous voulez appuyer ma démarche, il suffit de m’envoyer par courriel votre accord pour que j’ajoute votre nom sous le mien, ainsi que votre courriel afin que les institutions concernées puissent vous répondre personnellement.
Si vous connaissez d’autres mélomanes fréquentant la Maison symphonique susceptibles de vouloir se joindre à nous, n’hésitez pas à leur faire parvenir ce courriel en leur demandant de me répondre directement pour simplifier les choses.
Je compte envoyer ce courriel le lundi matin 6 janvier. Cela vous laisse donc jusqu’au dimanche 5 janvier.
Avant d’envoyer la lettre, j’aurai remplacé dans la première phrase les trois ??? par le nombre de signataires.
En espérant que cela puisse faire bouger les choses dans le bon sens.
Cordialement,
G[uy] M[archand]
Place des Arts ou Place des Absurdités?
Par la présente, un groupe de ??? mélomanes qui fréquentent régulièrement la nouvelle Maison symphonique implorent les directions des institutions musicales qui s’y produisent de se concerter pour faire ensemble les représentations nécessaires auprès de la direction de la Place des Arts afin que cesse un désagrément qui, depuis l’ouverture de cette nouvelle salle, se répète de plus en plus souvent à la sortie des concerts.
Quelques-uns d’entre nous avaient déjà signalé l’incongruité de la situation le printemps dernier. La direction de la Place des Arts avait publiquement pris note qu’il semblait y avoir là un problème et qu’elle y verrait. Manifestement, rien n’a été fait. Dans le seul mois précédant Noël, à au moins quatre reprises, à la sortie de deux concerts de l’Orchestre Métropolitain (29 novembre et 13 décembre), de celui où l’OSM présentait la Messe en si mineur en guise de conclusion au Festival Bach de Montréal (6 décembre) et de la représentation du concert Dessay/Legrand des Violons du Roy du 19 décembre, les mélomanes ont une fois de plus été agressés par une musique de discothèque tonitruante provenant du bar à aires ouvertes qu’on a eu l’édifiante idée de situer juste en face de l’entrée de la salle. Qui plus est, pendant les entractes, on pouvait entendre les boom-boom de la basse jusqu’au dernier étage du foyer. Et cette situation s’est produite plusieurs autre fois depuis le début de la saison et tout au long de la saison précédente.
Nous n’avons rien contre le fait que la Place des Arts veuille faire de l’animation culturelle dans les espaces qui relient les différentes salles. Par exemple, l’un de ces trois vendredis, ce n’est pas sans intérêt que plusieurs de ceux qui se rendaient à la Maison symphonique se seront arrêtés pour regarder la démonstration que donnait vers les 19 heures la troupe de danse O Vertigo pour souligner ses 30 ans, entre le bistrot Deschamps et l’entrée des théâtres Jean Duceppe et de Maisonneuve. Et cela, sur une musique provenant d’un système de son dont le volume ne cassait pas les oreilles et permettait d’entendre autre chose que la basse.
Par contre, louer le bar à aires ouvertes situé juste à l’entrée de la Maison symphonique à des partys de bureau qui finissent systématiquement en discothèque tonitruante n’est pas ce qu’on peut appeler une animation culturelle qui s’adresse au public circulant dans la Place des Arts. Il s’agit d’une activité privée qui l’agresse, en commençant par les 1500 à 2000 mélomanes qui fréquentent régulièrement la Maison symphonique et qui ont à subir cette douche froide plusieurs fois par saison lorsqu’ils en sortent, et parfois dès qu’ils y arrivent.
Il est quand même absurde d’avoir mis autant d’efforts et d’argent pour doter la Place des Arts d’une salle de concert à l’acoustique supérieure pour permettre aux mélomanes de jouir au maximum de tous les raffinements de leurs institutions musicales préférées, et d’avoir du même coup fait en sorte, en y adjoignant ce bar, que, plusieurs soirs pas saison, l’expérience esthétique de ces mélomanes soit ruinée en quelques secondes par une tonne de décibels débilitantes qui les assomment à la sortie.
C’est pourquoi, par la présente, nous demandons instamment à la direction de l’OSM, en tant que principal occupant de la Maison symphonique, de prendre l’initiative de contacter ses homologues des autres institutions musicales qui s’y produisent, et de faire conjointement les représentations nécessaires pour trouver avec la direction de la Place des Arts une autre vocation à cet espace où se trouve ce bar, une vocation qui soit plus en accord et en harmonie avec ce que ces institutions musicales font dans la Maison symphonique. Faire en sorte, en quelque sorte, que notre Place des Arts ne devienne pas plus avant une Place des Absurdités.
Vous voulez une idée? Pourquoi ne pas faire de cet espace une galerie d’art. À notre connaissance, il n’y a pas de galerie d’art dans la Place des Arts. Or, plusieurs des 1500 à 2000 personnes qui fréquentent régulièrement la Maison symphonique sont aussi des amateurs d’art. Ainsi, soir après soir, cette galerie verrait donc passer devant ses vitrines une clientèle cible de premier choix.
Guy Marchand, auteur de la lettre
guy.marchand.1@gmail.com