Archive pour août, 2018

De proclamations et bourdonnements, les partis autorisés et leurs slogans électoraux et la CAQ toujours en terrain majoritaire

27 août 2018

27 août 2018
(No 2018-02)


Garnotte
Le Devoir, 25 août 2018

Déclenchée il y a quatre jours, la campagne pour les élections générales qui conduira, le 1er octobre, à la formation d’une nouvelle Assemblée nationale du Québec a connu des premiers rebondissement. Dans ce deuxième numéro du carnet électoral, il est question des proclamations et décrets lieutenant gouverneur et du gouvernement du Québec dont l’adoption a eu lieu le 23 août dernier, du magasinage – ou est du bourdonnement ? – politique dont les Québécois et Québécois ont pu être témoins en début de campagne, de l’identité des partis politiques autorisés à présenter des candidats et candidates et leurs slogans électoraux ainsi que d’une analyse des trois premiers sondages de la campagne, diffusée en ce lundi 27 août par le magazine L’Actualité, suggérant que « La CAQ se maintient en territoire majoritaire ».

Les proclamations et décrets concernant l’Assemblée nationale et la tenue d’élections générales

Comme l’a annoncé l’Assemblée nationale du Québec sur son site, « le 23 août 2018, le lieutenant-gouverneur a proclamé la dissolution de l’Assemblée nationale. Par conséquent, les élections générales auront lieu le 1er octobre 2018. La dissolution de l’Assemblée a mis fin à la 41législature ». Il y était en outre rappelé qu’ « [a]u moment de la dissolution de la 41législature, la composition de l’Assemblée était la suivante : Parti libéral du Québec (chef : Philippe Couillard) : 68 députés ; Parti québécois (chef : Jean-François Lisée) : 28 députés ; Coalition avenir Québec (chef : François Legault) : 21 députés ; Députés indépendants : Québec solidaire : 3 députés ; Autres : 5 députés ».

La dissolution, comme le rappelle l’Assemblée nationale sur son site, est « est un acte par lequel le gouvernement, par l’intermédiaire du lieutenant-gouverneur, met fin au mandat des députés et provoque la tenue d’élections générales. La dissolution met un terme non seulement à la session, mais aussi à la législature en cours ». La dissolution met un terme à tous les mandats des commissions, y compris l’étude de projets de loi, dont on dit qu’il « meurent au feuilleton ». Les commissions ne tiennent pas de séances avant le début d’une nouvelle législature. Au moment de la dissolution, l’Assemblée cesse d’exister et les députés cessent d’en être membres. Le président et les vice-présidents de l’Assemblée demeurent toutefois en fonction jusqu’à l’élection de leurs successeurs lors de la première séance d’une nouvelle législature. Le Premier ministre du Québec et ses ministres demeurent également en fonction jusqu’à la cérémonie de prestation de serments du nouveau Conseil des ministres.

En conformité avec l’article 6 de la Loi sur l’Assemblée nationale (R.L.R.Q, c. A-23.1) et des articles 128 et 129 de la Loi électorale (R.L.R.Q.), c. E-3.3), au 1er octobre 2018 la date de ces élections, le Gouvernement du Québec a adopté le 23 août 2019 deux décrets, signés par le secrétaire général du Conseil exécutif André Fortier, soit le Décret concernant la dissolution de l’Assemblée et la convocation d’une nouvelle Assemblée et le Décret concernant la tenue d’élections générales. Ces décrets n’ont pas encore été  publiés dans la Gazette officielle du Québec.

Donnant suite à ces décrets, le lieutenant-gouverneur J. Michel Doyon, a signé quant à lui, comme l’a également fait le secrétaire général de l’Assemblée nationale Michel Bonsaint, trois proclamations le 23 août 2018, à savoir la Proclamation de dissolution de l’Assemblée nationale du Québec le 23 août 2018, la Proclamation de tenue des élections générales au Québec le 1er octobre 2018 et de la Proclamation de convocation d’une nouvelle Assemblée nationale du Québec le 13 novembre 2018. Voici d’ailleurs à quoi ressemblent ces proclamations qui rappellent le statut de « province » du Québec au sein du Canada et qui sont prises au nom d’ « ÉLIZABETH II, par la grâce de Dieu, REINE du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi » et adressées, pour ce qui est de la proclamation de la dissolution « À Nos très fidèles et aimés Membres de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à tous ceux que les présentes peuvent concerner » et pour ce qui est des deux autres proclamations « À tous ceux qui les présentes verront ou qu’icelles pourront concerner ».

Il y a lieu de noter que convocation de l’Assemblée peut par la suite être modifiée, toujours par décret du Gouvernement du Québec, devant être également suivi d’une proclamation du lieutenant-gouverneur.

Voilà pour les aspects constitutionnels des élections générales dont la campagne, d’une durée de 39 jours… a connu des premiers rebondissements !

Le magasinage – ou est du bourdonnement ? – politique

En début de campagne, les Québécois et Québécoises ont pu être témoins de ce que des observateurs et observatrices de la campagne ont présenté comme du « magasinage » politique. Ainsi, après avoir laissé entendre à la députée Agnès Maltais que le Parti Québécois était « son vrai parti » et avoir rencontré François Legault pour envisager de se présenter sous les couleurs de la Coalition Avenir Québec, Gertrude Bourdon est devenue la candidate du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Jean-Lesage.

Une telle attitude, qui risque d’être dorénavant connue comme du « bourdonnement » politique, ne saurait qu’alimenter le cynisme des citoyens et citoyennes à l‘égard de ceux et celles qui s’engagent dans la vie politique. La chroniqueure Fatima Houda-Pépin consacre sa chronique de ce matin, publiée en page 26 du Journal de Montréal sous le titre « Gertrude Bourdon et se justifications alambiquées ». à cette question. Je partage les vues qu’elle y exprime, notamment lorsqu’elle soutient que’« être sollicité par une parti est un privilège », et « que magasiner les partis, c’est de l’opportunisme » et rappelle que « [s]’engager en politique, c’est d’abord servir l’Intérêt public ».

L’identité des partis autorisés… et leurs slogans électoraux

Au moment du déclenchement des élections générales, 21 partis politiques sont autorisés à présenter des candidats et candidates au scrutin du 1er octobre 2018. En prévision des élections, certains de ces partis avaient adopté des slogans pré-campagne et ont depuis le début de la campagne rendu public leur slogan définitif. Vous trouverez ci-après la liste des partis politiques qui pourront se faire la lutte jusqu’au 1er octobre ainsi que leurs slogans de pré-campagne et de campagne. Et j’ai également repéré les représentations graphiques de plusieurs de ces slogans :

I- Partis politiques représentés à la 41e législature de l’Assemblée nationale du Québec (4)

Parti

Chef

Slogan de pré-campagne Slogan de campagne

Parti libéral du Québec

Philippe Couillard

Une équipe forte : 2018

Pour faciliter la vie des Québécois

Parti Québécois Jean-Françoise Lisée
Vice-cheffe : Véronique Hivon
Un État fort au service des gens

Sérieusement.

Coalition Avenir Québec

François Legault

L’équipe du changement

Maintenant.

Québec solidaire

Porte-paroles :
Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois

Reprendre le Québec

Populaires


Pour une analyse de ces quatre slogans de campagne, je vous invite à lire l’article publié sur le site Infopresse le 22 août 2018.intitulé « Efficaces, les slogans électoraux de 2018? ».

II- Autres partis politiques (17)

Parti Chef Slogan pré-campagne

Slogan

Alliance provinciale du Québec

Sébastien Roy    

Bloc Pot

Jean-Patrick Berthiaume

   

Changement intégrité pour notre Québec

Éric Émond

 Faites partie de notre mouvement  
Citoyens au Pouvoir du Québec

Stéphane Blais

 

Pas de promesses,
que des obligations!

Droit des sans droits

Marc Fournier

   

Équipe autonomiste

Stéphane Pouleur

Plus à droite mais pas dans le champ

 

Nouveau Parti démocratique du Québec 

Raphaël Fortin

Je suis NPDQ

Faire autrement maintenant

Parti conservateur du Québec

Adrien D. Pouliot

Avoir du front

Je vote Conservateur

Parti culinaire du Québec

Jean-Louis Thémistocle

   

Parti équitable

Patricia Domingos

   

Parti libre

Michel Leclerc    

Parti marxiste-léniniste du Québec

Pierre Chénier

   
Parti nul

Renaud Blais

   

Parti vert du Québec /
Green Party of Québec

Alex Tyrell

La gauche fédéraliste!

Bien plus qu’une couleur

Parti 51

Hans Mercier Liberté, sécurité, prospérité
 

Québec cosmopolitain/
Cosmopolitan Québec

Kamal G. Lutfi

Québec en marche Henriot Gingras
Sources des données  :
Wikipédia : Élections générales québécoises de 2018
Élections Québec : Partis politiques

Il est intéressant de constater que plusieurs partis qui avaient pris part à la campagne électorale sont ne sont plus sur les rangs pour les élections générales  de 2018. Si le Bloc Pot, l’Équipe autonomiste, le Parti conservateur du Québec, le Parti équitable, le Parti Marxiste-léniniste et le Parti nul sont susceptibles de présenter à nouveau des candidats et des candidates en 2018, les partis que sont Mon pays le Québec, Option nationale, le Parti sans parti, le Parti Unité nationale, le Parti indépendantiste, Québec Révolution démocratique et le Parti Union citoyenne ne comptent plus parmi les partis politiques autorisés. En revanche, on constate que plusieurs nouveaux partis tenteront de faire élire leurs premiers députés : l’Alliance provinciale du Québec, Changement intégrité pour notre Québec, le Nouveau Parti Démocratique du Québec, le Parti libre, Québec Cosmopolitain et Québec en marche. Il y a lieu de noter que le Parti Citoyens au Pouvoir est issu du Parti sans parti qui avait présenté quant à lui des candidats et candidates en 2014. Après avoir été sur les rangs en 1989, le Parti 51 renaît en 2016 et est redevenu un parti autorisé. Pour comparer la situation de 2018 à celle de 2014, je vous invite à lire l’article de Maxime Huard intitulé « L’abécédaire des petits partis » paru le 31 mars 2014 dans le journal Métro.

Une analyse des trois premiers sondages de la campagne… et deux projections

Dans un article diffusé en ce lundi 27 août par le magazine L’Actualité, l’analyste Philippe J. Fournier suggère, après une analyse de trois sondages rendus publics dans le « La CAQ se maintient en territoire majoritaire ». Publiés le mercredi 22 août, les résultats du  sondage Recherche Mainstreet/Groupe Capitales Médias (1647 répondants) accordaient six points d’avance à la CAQ sur le PLQ. Paru le jour du déclenchement de l’élection, soit le 23 août 2018, les données du sondage Ipsos/La Presse  (1501 répondants)  révélaient que l’avance caquiste serait de sept points. Le sondage CROP/Cogeco (1000 répondants) du vendredi 24 août 2018 suggérait que l’écart était plus réduit, la CAQ détenant deux points d’avance sur le PLQ. Intégrant ces données aux résultatsf des sondages antérieures, l’analyste présente dans les tableaux suivante de nouvelles projections sur les l’intentions de vote et le nombre de sièges :

En recueillant 35,2 % des suffrages exprimés, la Coalition Avenir Québec obtiendrait 71 sièges, alors qu’avec un pourcentage de 29, 5 des voix, le Parti libéral en récolterait 40. Le Parti Québécois ne ferait élire que 9 députés et Québec solidaire 5, les deux formations étant créditées respectivement 18,1 % et 10.6% des suffrages.

Une deuxième projection est accessible sur le site « Si la tendance se maintient » et accorde un pourcentage d’intentions de votes et une projection de sièges légèrement différent, l’écart entre la CAQ et le PLQ étant à 4,4%, De plus, avec des 66 sièges, la CAQ ne détiendrait qu »une courte majorité à l’Assemblée nationale, les partis d’opposition en détenant 59, comme le révèle le tableau ci-après :

D’autres sondages suivront… et ressembleront, ou ne ressembleront pas, à ceux qui donnent par ailleurs le ton à la présente campagne!

*****

Je vous souhaite une bonne deuxième semaine de campagne… et serai de retour au lendemain de la Fête du travail, soit le mardi 4 septembre, et vous écrirai de Paris !

Aux urnes citoyens et citoyennes ! Le peuple du Québec choisit aujourd’hui les membres de la 41e législature de son Assemblée nationale

20 août 2018

7 avril 2014
(No 2014-04)

Aux voix déjà exprimées par 1 153 058 électeurs et électrices du Québec (19,27 % de l’électorat) lors du vote par anticipation et par d’autres formalités spéciales, s’ajouteront celles des personnes qui se rendront dans les bureaux de scrutin aujourd’hui. Pour atteindre le taux de participation de 74.61 % de l’élection générale de 2012 et du fait que 6 012 440 personnes sont inscrites sur la liste électorale en 2014, pour atteindre de même niveau de participation, il faudra que 3 327 284 (55,34 %) se déplacent pour exercer leur droit de vote aujourd’hui. Je compte exercer ce droit et faire mon devoir de citoyen dans les prochaines heures et vous invite à le faire aussi.

Je vous rappelle qu’au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale le 5 mars 2014, le Parti Québécois comptait 54 députés et députés, le Parti libéral du Québec 49, la Coalition Avenir Québec 19, Québec solidaire 2 et deux membres n’avaient pas d’affiliation politique. En 2014, les électeurs et électrices auront le choix entre 814 candidats et candidates, dont 11 seulement sont sans affiliation politituque. 241 femmes et 573 hommes briguent les suffrages et leur âge moyen est de 43 ans.

 Sur la base du dernier sondage de la campagne qu’il a effectuée, Jean-Marc Léger affirme qu’ « [e[n termes de pourcentage, l’avance libérale est importante, mais en nombre de sièges, c’est beaucoup moins certain » et « estime à 15 comtés où ça va se jouer à moins de 1000 voix ». Il dit ne pas savoir s’il serait « majoritaire ou minoritaire ». Les projectionistes de Si la tendance se maintient/Too close to call et de 308.com prévoient quant à eux un gouvernement majoritaire libéral comme l’illustrent les tableaux ci-après :

J’ai commenté la fin de campagne lors sur les ondes de la radio et la télévision anglaise de Radio-Canada hier à l’émission de Rex Murphy Cross-Country Check-up (cliquez ici 1 :04 :58 à 1 :13 :45) et dans le cadre d’un « Quebec election panel » du journal télévisé The National animé le dimanche soir par Wendy Mesley (cliquer ici de 23 :25 à 35 : 03). Et je serai l’invité demain matin à 7 h 15  à l’émission The Current de CBC-Radio One animé par Anna Maria Tremonti.

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Bonne soirée de dévoilement des résultats !

La convocation imminente des Québécois et Québécoises à des élections générales le 1er octobre 2018

20 août 2018

20 août 2018
(No 2018-01)

Le carnet électoral de Daniel Turp , que j’avais  diffusé dans le cadre des élections générales du 4 septembre  2012 et du 7 avril 2014, est de retour. Je  compte y décrire les faits et gestes de la prochaine campagne électorale dont on sait maintenant qu’elle sera déclenchée le 23 août 2018, comme l’a laissé entendre le Premier ministre Philippe Couillard et l’a rapporté le journal Le Devoir le 12 août dernier.  Est donc imminente l’adoption des décrets par le gouvernement du Québec et des proclamations par le lieutenant gouverneur du Québec fixant, en conformité avec l’article 6 de la Loi sur l’Assemblée nationale (R.L.R.Q, c. A-23.1) et l’article 129 de la Loi électorale (R.L.R.Q.), c. E-3.3), au 1er octobre 2018 la date de ces élections.

Un dialogue des  chefs avec la jeunesse du Québec

Bien que la campagne électorale n’ait pas officiellement démarré, les chefs des quatre partis représentés à l’Assemblée nationale du Québec, Philippe Couillard (Parti libéral du Québec), Jean-François Lisée (Parti Québécois), François Legault (Coalition Avenir Québec) et Manon Massé (Québec solidaire), ont répondu le vendredi 17 août 2018, à l’invitation de l’Institut du Nouveau Monde et du journal Le Devoir,  aux questions de la jeunesse québécoise. Je vous suggère de visionner ce dialogue, d’une durée d’environ 90 minutes, en cliquant ici.

De gauche à droite :   Philippe Couillard (Parti libéral du Québec), Jean-François  Lisée (Parti Québécois),   François Legault (Coalition Avenir Québec),et Manon Massé (Québec solidaire).
Institut du Nouveau Monde et Le Devoir, 17 août 2018

Des sondages, intentions de vote et des projections de siège

Effectué auprès d’un échantillon de 2488 Québécois et Québécoises ayant le droit de vote et diffusé le samedi 18 août 2018 dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec, un sondage Léger-LCN, dont vous pourrez consulter les données complètes ici,  suggère que si des élections avaient eu lieu entre le 10 et le 14 août 2018, la Coalition Avenir Québec aurait remporté, avec 36 % des voix, 74 sièges, le Parti libéral 40 (30 %), le Parti Québécois 6 (18 %) et Québec solidaire 5 (10%). Vous pourrez consulter ici le Tableau de la projection des sièges par comté et en savoir davantage sur le sort qui pourrait être réservé aux candidats et candidates qui se brigueront les suffrages dans les 125 circonscriptions du Québec.

Les réponses à quatre des questions posées dans le cadre de ce sondage mérite d’être connues car elles semblent révéler que les jeux ne sont pas faits et que les résultats du scrutin pourraient être différents que ceux que prédit le sondage Léger-LCN :

1. Si des élections PROVINCIALES avaient lieu aujourd’hui, pour quel parti auriez-vous l’intention de voter ? Serait-ce pour…
Coalition avenir Québec de François Legault 36 %
Parti libéral du Québec de Philippe Couillard 30 %
Parti québécois de Jean-François Lisée 18
Parti Québec solidaire de Manon Massé 10
Un autre parti 6 %
2. Est-ce que votre choix est définitif ?

Choix définitif 49 %
Probable que je change d’avis 45 %
Ne sait pas / refus de répondre 6 %
3. Selon vous, lequel des chefs des partis politiques provinciaux ferait le meilleur premier ministre du Québec ?
François Legault 27 %
Philippe Couillard 16 %
Jean-François Lisée 10 %
Manon Massé 6 %
4. Préférez-vous voter pour un chef qui a d’excellentes chances de gagner même si vous ne partagez pas entièrement ses idées OU pour un chef qui a peu de chances de gagner, mais avec qui vous partagez entièrement ses idées ?
Un chef qui a peu de chances de gagner, mais avec qui vous partagez entièrement ses idées. 68 %
Un chef qui a d’excellentes chances de gagner même si vous ne partagez pas entièrement ses idées. 18 %
Ne sait pas / refus 14 %

Une analyse des donnés cumulatives des derniers sondages amène par ailleurs l’analyste Philippe J. Fournier à parler aujourd’hui, en ce 20 août 2018, sur le site du magazine L’Actualité de « L’avance peu confortable de la Coalition Avenir Québec est peu confortable » se réflétant dans les projections suivantes :

Il est intéressant de comparer ces données avec les intentions de vote et projection de sièges qui avaient fait l’objet des prédictions de 308.com et Si la tendance se maintient à la veille des élections générales de 2014 que j’avais inclus dans Le carnet électoral de Daniel Turp (No 2014-04) et qui spçont présentées dans le graphique ci-après :

Il est permis de constater que la Coalition avenir Québec est à la veille du déclenchement de l’élection e 2018 dans une position analogue à celle du Parti libéral du Québec à la fin de la campagne électorale de 2014. Si la CAQ est crédité d’une proportion moins grande des suffrages à exprimer (CAQ 2018 : 36 % ou 34,8%; PLQ 2014 : 40 % ou 39,1 % ), le nombre de sièges est assez similaire (CAQ 2018 : 74 ou 68; PLQ 2014 : 72 ou 69). Le Parti Québécois se situe en 2018 là ou se trouvait la CAQ en 2014 (PQ 2018 : 18 % ou 18,1 % / 6 ou 8 sièges; CAQ 2014 : 21,2% oou 7 ou 11 sièges). Québec solidaire augmente quant à lui modestement entre 2014 et 2018 quant à elle son pourcentage des voix et son nombre de sièges (QS 2018 : ou 10 % ou 9,6%/ 5 sièges. QS 2014 : 9,6 % ou 7 % / 2 sièges).


Et lorsque l’on examine les pourcentages de vote et les sièges obtenu par chacune des formations politiques, on constate que les prédictions n’étaient pas très éloignées de la réalité : PLQ : 41,52 % / 70 sièges ; PQ : 25,38 %/ 30 sièges : CAQ : 23,05 % /22 sièges ; QS : 7,63 %/ 3 sièges, la projection de sièges ayant par ailleurs été surévaluée pour le Parti Québécois et sous-évaluée pour la Coalition Avenir Québec.

Les jeux semblent par ailleurs ouverts en 2018 et la campagne électorale, comme les débats qui l’animeront, pourraient faire une différence, comme ce fut d’ailleurs le cas lors des élections générales québécoises de 2014.

*****

Je publierai de nouveaux articles du carnet électoral tous les lundis de la campagne électorale, soit les 27 août, 3, 10, 17, 24 septembre ainsi que le jour du scrutin, le 1er octobre 2018.

Bonne campagne électorale !