Falstaff à l’Opéra de Montréal, Orphée et Eurydice au Théâtre-Opéra de Rimouski et Carmen au Théâtre d’art lyrique de Laval

9 novembre 2013
(No 2013-44)


Marie-Nicole Lemieux
et Oleg Bryjak
Falstaff
de Giuseppe Verdi
Opéra de Montréal
, 2013
Photographie :
© Yves Renaud

Pour sa deuxième production de la saison 203-2014, l’Opéra de Montréal célèbre le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi en présentant Falstaff. Sur un livret d’Arrigo Boito d’après Les joyeuses commères de Windsor et Henry IV de William Shakespeare, la comédie lyrique du grand compositeur italien prendra l’affiche ce soir à la Place des Arts et trois autres représentations sont prévues pour les 12, 14 et 16 novembre 2013 à 19 h 30. Cette production permettra de revoir sur la schème Wilfrid-Pelletier notre contralto nationale Marie-Nicole Lemieux qui interprétera, comme elle l’a fait sur les plus grandes scènes lyriques du monde, et notamment à .Opéra national de Paris, au Teatro alla Scala de Milan et au Royal Opera House Covent Garden de Londres, le rôle de Miss Quickly. La distribution comprend également dans le rôle-titre le baryton Oleg Bryjak, Gianna Corbisiero (Mrs. Alice Ford), Lauren Segal (Mrs. Meg Page), Aline Kutan (Nannetta), Gregory Dahl (Ford), Antonio Figueroa (Fenton), Gaétan Sauvageau (Dr. Cajus), Jean-Michel Richer (Bardolfo) et Ernesto Morillo (Pistola). Le chef d’orchestre italien Daniele Callegari dirigera l’Orchestre Métropolitain et le Chœur de l’Opéra de Montréal qui aura été préparé par Claude Webster. La mise en scène a été confiée à David Gately. Les décors sont de John Conklin et ont été revus pour la production de Montréal par Olivier Landreville. Les éclairages sont d’Éric W. Champoux. Il s’agit d’une production de l’Opéra de Montréal, créée pour le New York City Opera et le Glimmerglass Opera. Je vous rappelle que le musicologue Pierre Vachon propose avant chacune des représentations à 18 h 30 un PréOpéra à ’occasion duquel il présente de l’œuvre au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier.

Étant sur le continent européen, je ne pourrai assister à la première ce soir, mais je compte assister à la quatrième et dernière représentation du samedi 16 novembre 2013 et vous livrer mes impressions le samedi suivant.

Pour visionner un photo-montage de la production, je vous invite à cliquer ici. Et pour en savoir davantage sur la rencontre de Marie-Nicole Lemieux avec Falstaff, je vous suggère de lire l’article du critique musical Christophe Huss publié dans Le Devoir de ce matin sous le titre « Un amour de Falstaff- Marie-Nicole Lemieux pénètre les arcanes d’une oeuvre parfaite ». Vous pouvez également consulter le texte signé par Caroline Rodgers et paru dans La Presse du 3 novembre 2013 sous le titre « Marie-Nicole Lemieux/Falstaff : un rôle bonbon, de Milan à Montréal ».

Une version de concert d’Orphée et Eurydice de Gluck par le Théâtre-Opéra de Rimouski

L’Opéra-Théâtre de Rimouski présente une version de concert de l’opéra Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck à l’église Saint-Pie X de Rimouski le dimanche 10 novembre à 13 h 30. Pour ce premier « Concert Prestige » de la compagnie lyrique rimouskoise, les lyricomanes pourront apprécier l’une des plus belles oeuvres du répertoire lyrique de la période baroque et entendre le ténor Michel Schrey dans le rôle d’Orphée ainsi que les sopranos Brigitte O’Halloran et Valérie Bélanger dans les rôles respectifs d’Eurydice et de l’Amour. Les choristes et les musiciens de l’Opéra seront sous la direction de Hugues Laforte-Bouchard. Cette représentation unique est une activité de financement qui a pour but de soutenir la maison d’opéra régionale. Les billets pour ce concert sont en vente aux bureaux de l’Opéra-Théâtre de Rimouski, au 418-722-1985, à la Librairie Vénus, 418-722-7707, et auprès des choristes de l’Opéra.

Carmen de Georges Bizet par le Théâtre lyrique de Laval

Le Théâtre lyrique de Laval présente l’opéra Carmen de Bizet les 15 et 17 novembre 2013. La distribution comprend la mezzo-soprano Élysée Daniel (Carmen), le ténor (Andrzej Stec; Don José), la soprano Marie-Ève Mathon (Micaëla), le baryton Eugen Dragos Voicu (Escamillo), la soprano  Marie-Claire Fafard-Blais (Frasquita), la soprano . Mireille Bériault (Mercédès), le ténor  Charlie Mballa (Le Dancaïre), le ténor  Nikolaj Van Omme (Le Remendado), le baryton Luc Major (Zuniga) et le baryton  Jean-Claude Boudreau; Moralès). La mise en scène est Sylvain Scott et la la direction musicale de Sylvain Cooke.

Le ténor allemand Christoph Genz au Ladies’ Morning Musical Club

Pour ses débuts au Ladies’ Morning Musical Club, le ténor allemand Christoph Genz propose un récital de lieder de Robert Schumann incluant notamment les cycles Liederkreis et Diecherliebe (Les amours du poète). Il sera accompagné au piano par Cornelia Herrmann. Cet événement aura lieu le dimanche 10 novembre 2013 à la salle Pollack à Montréal à 15 h 30.


Christoph Genz

La Bohème des Jeunesses musicales : une relève vocale bien assurée

Mon co-animateur  et camarade musicologue Justin Bernard a assisté à la première de la tournée québécoise La Bohème de Giacomo Puccini par les Jeunesses musicales et nous propose le compte-rendu suivant :

Les Jeunesses Musicales du Canada débutaient leur tournée québécoise le 31 octobre dernier  avec une première représentation de La Bohème de Giacomo Puccini à la Maison de la culture de Frontenac de Montréal. Cette même production de l’opéra mènera les chanteurs de la relève dans plusieurs villes au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse ainsi qu’en Ontario. La tournée « Est » a lieu jusqu’en décembre et la tournée « Ouest » (Québec et l’Ontario) reprendra au printemps 2014. Une seconde distribution de jeunes artistes est prévue pour cette période.

La plus grande satisfaction est venue de cette relève, justement. France Bellemare a su magnifiquement incarner une Mimi timide et fragile, telle que le rôle l’exige. Son jeu scénique, tout en retenue, a été très bien servi par la souplesse de sa voix et la richesse de son timbre. Martin Sadd, en Rodolfo, a démontré une grande maturité vocale. Les aigus lui étaient faciles. Dommage qu’il ait trop chanté, préférant réaliser davantage une performance qu’une interprétation plus ressentie. Cairan Ryan représente, quant à lui, un bel espoir de l’art lyrique. Quelle présence sur scène, quelle élégance dans ses mouvements, quel sens du comique aussi pour jouer Marcello! Sa voix est peut-être encore jeune, mais elle ne peut que bien se développer. Isabelle Leclerc était parfaite en Musetta, sulfureuse et séductrice dans l’âme. La voix n’y était pas, malheureusement, surtout dans ces aigus criards. Mentionnons aussi Marc-Antoine d’Aragon pour sa belle prestation et le caractère comique qu’il a su insuffler aux personnages de Benoit et d’Alcindoro.

Pour ce qui est de la production de cette Bohème, nous ne pouvons pas en parler avec autant d’enthousiasme. Les décors se résument à un seul ensemble de piliers et de poutres transversales, fixé solidement au sol, qui représente tantôt le toit et l’arrière-fond de l’appartement des quatre colocataires, tantôt la façade du « Café Momus », tantôt la façade d’une taverne. Quelques accessoires, placés ça et là, et une toile de fond nous font bien comprendre les changements de lieux. On croit volontiers à la taverne et au Café ; peut-être moins à l’appartement qui semble un peu vide et étrangement disposé en l’absence de cloisons ou de quelques délimitations. Étrange, par exemple, que le seuil de la porte soit à ce point avancé sur la scène, alors qu’il n’est que le point d’entrée ou de sortie des personnages. Ceux-ci apparaissent bien avant leur arrivée réelle et continuent de paraître bien après leur départ de l’appartement. Pendant ce temps, les chanteurs font semblant de ne pas se voir ou de ne plus se voir. Étrange mise en scène, en effet.

Le manque de temps, le manque de moyens, le besoin de changer les décors…on ne sait pas trop pourquoi les chœurs de La Bohème et ces scènes de liesse populaire étaient absents de la production. Chose certaine : Michel-Alexandre Broekaert au piano a assumé, à lui seul, le rôle de l’orchestre avec brio et avec une grande justesse d’interprétation, de la première à la dernière note.

Une rencontre avec Richard Martet d’Opéra Magazine

J’aurai le plaisir de rencontrer le rédacteur en chef d’Opéra Magazine Richard Martet à Paris le mardi 12 novembre 2013. Je compte échanger avec celui-ci sur l’histoire de cet excellent magazine d’actualité de l’art lyrique qu’il a fondé en 2005 et qui a pris la relève du magazine Opéra International.

Une année Wagner bien célébrée par les productions de Die Flegender Hollander (Le Vaisseau fantôme) et de Die Walküre (La Walkyrie)

La dernière semaine de mon séjour d’étude et de recherche à Genève aura été forte en émotions wagnériennes ! J’ai en effet assisté à deux productions d’opéras de Richard Wagner dont on célèbre avec éclat le bicentenaire de la naissance en ce pays qui fut celui de ses deux exils, l’un à Zurich 1849 à 1858 et l’autre à Tribschen, près de Lucerne de 1866 à 1872. la version originale de Paris de l’opéra Die Flegender Hollander (Le Vaisseau fantôme) était présentée dans le cadre du Wagner Geneva Festival, J’ai assisté à la dernière des quatre représentations d’une production qui avait la particularité de faire appel à des instrumentistes issus de la Haute école de musique de Genève, de la Haute école de musique de Lausanne et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Sous la direction du chef Kirill Karabits, cet orchestre du Wagner Geneva Festival a proposé une lecture intéressante de la partition. Dans une salle de taille modeste comme celle du Bâtiment des forces motrices de Genève, l’accompagnement musical du drame lyrique était fort, voire tonitruant. La force de cette production résidait par ailleurs dans une distribution fort bien choisie et la qualité exceptionnelle de la prestation vocale et théâtre d’Ingela Brimberg dans le rôle de Senta. Les performances de Dimitry Ivashchenko dans le rôle de Donald, d’Éric Cutler dans celui de Georg ainsi que celles d’Alfred Walker qui incarnait le hollandais volant furent dignes de mention. La qualité musicale de la production était rehaussée par la présence du Chœur du Grand Théâtre de Genève qui avait été préparé par Ching-Lien Wu. La mise en scène d’Alexander Schulin a réussi à mettre en valeur les talents d’acteurs et d’actrices des artistes. La sobriété du décor, se présentant comme un vaisseau longiligne et offrant d’ingénieuses perspectives de Bettina Meyer a très bien servi l’œuvre du maître de Bayreuth, comme l’ont également fait les costumes de Bettina Walter et les éclairages de Rainer Küng.

M’étant préparé à la présentation de Die Walküre (La Walkyrie) en assistant à la conférence organisée par l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet et animée par le musicologue Christian Merlin, j’ai assisté à la première de la « première journée du festival scénique » Der Ring des Nibelungen (L’anneau de Nibelung) le jeudi 7 novembre 2013. S’inscrivant dans une production de la tétralogie ayant débuté par Das Rheingold (L’or du Rhin) au printemps 2013, le Grand Théâtre de Genève inaugurait sa saison 2013-2014 avec le deuxième volet du Ring. De cette production, j’ai particulièrement apprécié le travail de Dieter Dorn dont la mise en scène de facture très classique a répondu aux exigences lyriques de cet épisode du grand drame lyrique de Richard Wagner. La direction d’acteurs et d’actrices de Dorn a été impeccable et les interprètes ont évolué dans un décor conçu Jürgen Rose par dont la simplicité- mais aussi un habile jeu de miroirs- a permis de mettre l’accent sur la théâtralité recherchée chez les interprètes. Au plan vocal, la distribution était toutefois inégale. En la personne de la mezzo-soprano russe Eleba Zhidkova, j’ai découvert une grande wagnérienne qui s’est acquittée de rôle de Fricka avec autorité et persuasion. Il en est allé de même de Günther Groissböck dont la composition de Hunding fut très juste au plan dramatique et dont la voix fort belle. Le Siegmund de Will Hartmann et la Sieglinde de Michaela Kaune ne m’ont pas touché comme cela doit nécessairement être le cas, notamment dans le magnifique duo d’amour de la fin du premier acte. La supplique de Brünnhilde, jouée par Petra Lang, à Wotan qu’interprétait Tom Fox, ne m’a pas convaincu davantage. En dépit d’un jeu dramatique dont il a maintenu l’intensité du début à la fin de l’opéra dernier d’ailleurs a connu des problèmes vocaux particulièremet au troisième et dernier acte. Sous la direction d’Ingo Metzmacher, l’Orchestre de la Suisse Romande a proposé un véritable dialogue avec les interprètes et n’a pas succombé à la tentation- y compris dans la célébrissime chevauchée des Walkyries- d’éclipser les interprètes.


Tom Fox (Wotan) et Eleba Zhidkova (Fricka)
Die Walküre
(La Walkyrie) de Richard Wagner

Grand Théâtre de Genève
, 2013

Si vous êtes de passage à Genève, trois autres représentations sont prévues les 10, 13 et 16 novembre 2013. L’opéra pourra être à nouveau entendre dans le cadre de la présentation de deux cycles complets du Ring entre les 13 et 25 mai 2014.

Pour une critique de cette production, je vous invite à lire Julian Sykes qui publie dans Le Temps de ce matin un texte intitulé « Une ‘’ Walkyrie ‘’ d’une sobriété lumineuse ».

À l’émission L’opéra…. le dimanche aussi ! et au lendemain de la première Falstaff à l’Opéra de Montréal, mon co-animateur Justin Bernard a fera entendre le dimanche 3 novembre de 13 h à 15 h de larges extraits de l’opéra de Giuseppe Verdi.  Il choisi l’enregistrement dans lequel le rôle-titre est tenu par Giuseppe Taddei et où les autres rôles sont confiés à Rolando Panerai (Ford), Francisco Araiza (Fenton) et Christa Ludwig (Miss Quickly). L’Orchestre philarmonique de Vienne est accompagné par Herbert von Karajan. Il s’agit d’un enregistrement Decca de 1980, réédité en 2012. Je vous rappelle que vous pouvez syntoniser cette émission en « ondes radio » à Montréal (91,3 FM), Rimouski (104,1 FM), Sherbrooke (100,3 FM), Trois-Rivières (89,9 FM)?et Victoriaville (89,3 FM). Elle peut également être écoutée en direct sur le site électronique de Radio Ville-Marie à l’adresse http://www.radiovm.com.

À Place à l’opéra 2.0, l’animatrice Sylvia L’Écuyer présente aujourd’hui l’opéra La Gioconda d’Amilcare Ponchielli dans une production de l’Opéra national de Paris enregistré en mai 2013. La distribution comprend Violeta Urmana, soprano (Gioconda), Marcelo Alvarez, ténor (Enzo Grimaldo), Luciana D’Intino, mezzo-sooprano (Laura Adorno), Claudio Sgura, baryton (Barnaba), Maria José Montiel, contralto (la Cieca, mère de la Gioconda), Orlin Anastassov, basse (Alvise Badoero, mari de Laura), Damien Pass, basse (Zuane) et Kevin Amiel, ténor (Isèpo). ?Le Chœur et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris sous la direction de Daniel Oren. L’animatrice présentera des entrevues avec avec Arnaud Laster, maître de conférences de littérature française à la Sorbonne Nouvelle et président de la Société des Amis de Victor Hugo et du Festival Victor Hugo et Égaux ainsi que Marie-Nicole Lemieux qui chante le rôle de Mrs Quickly dans Falstaff à l’Opéra de Montréal. Elle fera également entendre des extraits d’un récital de Marie-Nicole Lemieux, Benedetto Lupo et le Quatuor Arthur-Leblanc, donné au Domaine Forget durant l’été 2013.  Notre contralto nationale interprétera des pièces de Franz Schubert, Ottorino Respighi (Il Tramonto), Claude Debussy (Fêtes galantes II) et Ernest Chausson (Chanson perpétuelle). Pour plus d’informations sur l’émission, vous pouvez cliquer ici. Je vous rappelle que l’émission n’est diffusée que sur l’internet (www.espace.mu) le samedi de 13 h à 17 h et qu’elle est rediffusée sur Espace musique le dimanche de 19 h à 23 h.

À son émission Saturday Afternoon at the Opera diffusée sur CBC-Radio 2, l’animateur Ben Heppner présente aujourd’hui le samedi 9 novembre La femme du tsar de Giuseppe Verdi dans une production du Théâtre Marinsky de Saint-Pétersbourg enregistrée sur étiquette Philips. La distribution comprend Genadij Bezzubenkov, basse (Vasily Stepanovich Sobakin),  Marina Shaguch, soprano (Marfa), Dmitri Hvorostovsky, baryton (Grigory Grigoryevich Gryaznoy), Sergei Alexashkin, basse (Grigory Lukyanovich Malyuta-Skuratov), Evgeny Akimov, ténor (Ivan Sergeyevich Lykov), Olga Borodina, mezzo-soprano (Lyubasha), Nikolai Gassiev, ténor (Yelisey Bomelius), Irina Loskutova, soprano (Domna Ivanovna Saburova), Olga Markova-Mikhailenko, mezzo-soprano (Dunyasha), Liubov Sokolova, mezzo-soprano (Petrovna), Yuri Shkliar, basse (Stoker), Ludmila Kassianenko, soprano (Servante) et Victor Vikhrov, tenor (Garçon). Le Chœur et l’Orchestre Kirov sont sous la direction de Valery Gergiev. L’émission est diffusée en « ondes radio » de 13 h à 17 h.

S’agissant des projections d’opéra, le Café d’art vocal présente Bianca et Falliero de Giacchino Rossini dans une production du Festival Rossini de Pesaro de 2005. La distribution comprend Maria Bayo, Daniela Barcellona, Francesco Meli et Carlo Lepore, La mise en scène est de Renato Palumbo et la direction musicale est de Jean-Lous Martinoty. et la mise en scène de Dmitri Tcherniakov. Deux projections sont prévues le samedi 9 novembre 2013 à 12 h 30 et le jeudi 14 novembre 2013 à 18 h 30. Dans le cadre de la série OpéramaniaMichel Veilleux présentera Tanhaüser de Richard Wagner dans une production du Gran Teatre del Liceu de Barcelone de 2008. La distribution comprend Peter Seiffert, Petra Maria Schnitzer, Béatrice Uria-Monzon, Markus Eiche et Günther Groissböck. La mise en scène et de Robert Carsen et la direction musicale de Sebastian Weigle. La projection aura lieu le vendredi 15 novembre 2013 à Salle Jean-Papineau-Couture (B-421) de la Faculté de musique de l’Université de Montréal à compter de 19 h 30.

Les opéraphiles auront droit à une septième diffusion d’opéra sur les ondes de TFO le dimanche 10 novembre (à 20 h 06 cette fois-ci et en rappel le mardi 12 novembre à 00 h 34). Ainsi, l’opéra Il Trovatore de Giuseppe Verdi pourra être visionné dans une production du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles de 2012. La distribution comprenant Misha Didyk (Manrico), Scott Hendricks (Il conte di Luna) et Sylvie Brunet-Grupposo (Azucena). La  mise en scène est de Dimitri Tcherniakov. L’Orchestre et le Chœur de du Théâtre de la Monnaie sont sous la direction de Marc Minkowski. Je vous rappelle  que le musicologue Pierre Vachon présentera cette soirée lyrique dominicale.

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Bonne semaine lyrique qui vous salue de la Ville-Lumière et qui commentera la semaine prochaine la production d’Elektra de Richard Strauss actuellement à l’affiche à l’Opéra national de Paris.


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